De quoi ça parle :
Eden, 16 ans, va passer l’été dans la nouvelle famille de son père, à Santa Monica, en Californie. Il vient de refaire sa vie, ce qui signifie qu’Eden a trois nouveaux demi-frères. Le plus âgé, Tyler, est un vrai bad-boy : séducteur, égocentrique, violent … Mais Eden décèle en lui une grande fragilité, conséquence d’un lourd passé. Fascinée, elle ne peut s’empêcher de succomber au charme de la seule personne qui lui est pourtant défendue : son demi-frère.
Sur l’auteur :
Estelle Maskame est l’auteure écossaise de la trilogie Dimily. Amoureuse de littérature, elle commença à l’écrire à 13 ans, la termina à 16 et la publia à 18 ans. La trilogie est un succès immédiat, écoulé à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde.
Mon Avis :
Dès la couverture, le ton de l’histoire est donné. Des paysages à couper le souffle (et qui nous donne envie de filer tout droit aux USA), un jeune homme dont l’œil bleu peut rivaliser avec celui de Ian Somerhalder (même si je préfère de loin ce dernier), qui sera accompagné d’une fille par la suite (ça annonce la couleur) et une jeune fille aux sublimes lunettes de soleil.
Une écriture fluide et légère, à faire craquer toutes les jeunes femmes mais pas que… On tourne les pages de ces romans sans même s’en rendre compte, on a même hâte de lire la suite. L’histoire se déroule en l’espace de quelques semaines. Les choses s’enchaînent rapidement: romance, fêtes, amitiés, sentiments, déceptions ce qui en fait une lecture rapide et divertissante.
Cette jeune auteur sait parler aux jeunes, et pour cause : elle a le même âge et leur parle de ce qui les intéresse : eux ! Quitte à surfer sur les clichés. Eden, un peu superficielle (tout est nul dans sa vie, son poids et la mode sont une obsession, sa nouvelle famille est horrible etc…). Rachael, la voisine d’en face est fêtarde jusqu’au bout des ongles, Meghan est la timide du groupe d’amis, Dean, le garçon serviable, Jake, le coureur de jupons, et le summum du cliché de la pimbêche superficielle: Tiffani (prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut, s’en se préoccuper un seul instant de sa dignité).
Si elle parle de sujets très graves, comme l’alcoolisation en soirée de façon très réaliste, le sujet de la maltraitance parentale est un peu limite, on voit qu’elle est limitée par son jeune âge, qu’elle n’a pas assez de recul et de connaissances sur ce thème.
J’ai trouvé aussi que l’extrême réticence de l’héroïne à sortir avec le beau-fils de son père n’avait pas lieu d’être. Elle nous présente cela comme une relation incestueuse, alors qu’il n’y a aucun lien de sang entre eux et qu’ils n’ont pas été élevés ensemble. Ce n’est certes pas la relation amoureuse la plus facile à assumer, mais ce n’est pas dégoûtant comme elle l’insinue à chaque fois en parlant de demi-frère.
J’ai aimé Tyler, avec ses problèmes, ses failles, et sa sensibilité, sous sa carapace de gros dur, (même si je ne cautionne en rien certaines de ces décisions). La belle-mère aussi, Ella, qui fait tout pour essayer d’avoir une famille heureuse.
En conclusion, j’ai aimé cette lecture rafraîchissante, malgré la superficialité de certains personnages et le même dilemme qui revient dans chaque roman. C’est une lecture sans prise de tête qui vous feront passé un bon moment de détente.
Bidou, Bidou